Paysages humains

L'exposition propose au public une série de peintures humaines sans lien entre elles pour réaliser un exercice de contemplation centré sur l'ici et maintenant.

Cette production commémore les 30 ans de l'entreprise. Alicia Soto Hojarasca.

Synopsis

Cette nouvelle production propose un itinéraire intérieur grâce à un exercice de contemplation, laissant de côté le rationnel ou le besoin de comprendre. Une proposition qui nous plonge dans l'acte d'observer attentivement et attentivement une réalité, en concentrant notre regard sur l'ici et maintenant, en commençant un voyage émotionnel qui nous permet de nous connecter avec nous-mêmes. L'exposition montre des corps qui représentent la cartographie d'un paysage émotionnel humain.

Starlings, Soledando, Transhumando, Amando, Misericordiando et Renovando, sont les peintures humaines qui sur scène se transforment et bougent en relation avec le mouvement de la nature. Des tableaux humains déconnectés qui montrent l'ombre, le vide, l'identité, le pardon, la méditation, l'amour... et, enfin, le renouveau.

Après cet exercice : Qu’arrive-t-il au public ? Quels sont les endroits où vous évoluez émotionnellement et psychologiquement ? Quel est l’état de votre esprit ?

fiche artistique

Dossier Artistique

Mise en scène et chorégraphie : Alicia Soto

Dramaturgie : Julio Martín da Fonseca, Dina Figueiredo et Alicia Soto

Assistante à la mise en scène et chorégraphie : Encarni Sánchez

Création musicale : Abdellah M.Hassak

Conception lumière : Miguel Ángel Camacho

Conception de l'espace scénique et des costumes : Elisa Sanz

Danseurs-interprètes: Lorenza di Calogero, Selam Zapater, Sara Canet,

Encarni Sánchez, Deivid Barrera et Oriol Roca.

Collaboratrice : Paloma Calderón.

Technicien en tournée: Álvaro Guisado

Vidéo : Mundimag

Photographie : Luis A. Barajas

Communication : Presse Citron

Médias sociaux : PreciseFuture

Production : Carmen Fernández – La Cía de la Luz

Durée : 60 minutes.

Projet

NOTES DU DIRECTEUR

Le spectacle naît de la contemplation et de l'immersion dans une nature sauvage, bouleversante et difficile à décrire, d'une beauté qui produit de la douleur. C'est ce que je trouve après avoir exploré et découvert l'Irlande après un long voyage. Et de là, un saut, à l'autre bout du monde, vers la Patagonie argentine, où l'on découvre la contemplation d'une nature d'une grande placide beauté.

A cette expérience s'ajoute la lecture de l'ouvrage Possibilité d'une île de Miguel Houellebecq et ainsi émergent différentes réflexions sur l'individu et la société, et sur la relation entre la nature et les deux, voire sur la présence de quelque chose de plus grand ou sur la figure d'un créateur.

En observant des paysages merveilleux, je ne pouvais m'empêcher de penser à la destruction par l'être humain, non seulement de la nature, mais surtout des valeurs, des principes et de l'essence qui ont fait avancer notre société. Sans aucun doute, les deux destructions sont liées quand on voit qu'il existe une tendance actuelle à rechercher l'immortalité en éliminant la douleur physique, les émotions, les effets du passage du temps ou l'importance de se connecter avec les autres ou avec l'environnement.

C'est une vision qui vous humanise, éveille en vous l'amour d'Agape et de Filie, la miséricorde, le pardon, la solitude recherchée et, de même, vous régénère, vous renouvelle.